Le monde des abeilles fascine. On remarque depuis peu un regain d’intérêt des artistes contemporains pour les butineuses.
L’exposition L’Abeille blanche s’intéresse à ce phénomène. Ainsi qu’au lien immémorial entre l’humanité et le monde apicole qu’il est urgent de restaurer.
L’Abeille blanche incarne les dimensions mythiques, technologiques et énergétiques de ce lien, que cette exposition propose de redécouvrir et d’expérimenter.
Notre connaissance et notre vision des abeilles est en pleine évolution. La médecine conventionnelle commence à redécouvrir les vertus antiseptiques et curatives du miel ou de la propolis, qu’elle réintroduit dans certains de ses protocoles. Des chercheurs en intelligence animale ont attesté que les abeilles pouvaient avoir des émotions allant plus vite que la vitesse de la lumière. Le rôle fondamental des abeilles dans la pollinisation et l’entretien de la biodiversité est connu depuis toujours et commence à intégrer les dispositifs légaux de protection de l’environnement. Si bien que l’abeille est devenue l’un des grands symboles de la transition écologique.
Le projet même de L’Abeille blanche s’élabore à la croisée de ces savoirs. Ici, l’idée est de privilégier et d’inventer des formes de collaboration inter espèce entre le monde humain et celui des abeilles. Car l’abeille représente l’un des modèles les plus aboutis de réciprocité et de symbiose entre un organisme vivant et son biotope, dont il est important de s’inspirer.
Telle une recette alchimique, l’exposition au centre d’art contemporain du Parvis veut sublimer ces dimensions à travers le travail d’artistes sensibles à ces questions. Notamment à celles des fréquences, des ondes et des énergies du vivant que véhiculent les abeilles. C’est pourquoi il ne s’agit pas ici de simplement illustrer ou représenter des abeilles. Les oeuvres sont plutôt envisagées comme les catalyseurs et les transmetteurs de ces énergies si particulières auprès du public le plus large. Comme pour un vaste soin.
Cette exposition signale également le lancement d’un projet artistique d’une nouvelle génération : l’Abeille blanche, centre d’art des abeilles, à partir de l’entreprise apicole Ballot-Flurin à Maubourguet dans les Hautes-Pyrénées qui développe déjà des commandes artistiques sur le site même de ses activités.
Plusieurs oeuvres présentées ici sont ont été réalisées à partir de ce contexte et de la pratique du Yoga des Abeilles®. D’autres préfigurent des projets qui pourront s’y développer in situ. L’occasion aussi de lancer le Manifeste de l’abeille blanche pour lutter contre l’extinction des abeilles.
Pascal Pique
« L’abeille blanche c’est la vibration perpétuelle de l’abeille qui emplit tout l’univers au-delà des temps. Nous sommes nourris, traversés et imprégnés de cette information lumineuse.
Elle apporte en nous une science particulière qui régit nos sentiments, nos pensées.
Le monde végétal l’appelle. L’abeille blanche désire guérir l’humanité de sa soif de pouvoir et de l’oubli de l’amour.
Par ses vols, ses chants, ses venins, ses miels, l’abeille blanche nous exorcise et nous embellit. Elle nous apporte l’immortalité.
Depuis mon enfance, elle s’adresse à moi et occupe mon esprit. Elle me souffle des messages précis et cohérents que je peux noter et transmettre. »
Catherine Flurin
L’Exposition l’Abeille Blanche aura lieu du 31 janvier au 28 mars 2020 à la scène nationale Le Parvis.
avec les oeuvres de :
Art orienté Objet (Marion Laval-Jeantet & Benoit Mangin), Charley Case, Laurie Dall’ava, Philippe Deloison, Jean-Luc Favero, Vidya Galstaldon, Abraham Poincheval, Olivier Raud, Lionel Sabatté, Erik Samakh et la contribution de Catherine Flurin.
Pour le lancement du Manifeste de l’Abeille Blanche: Petr Davydtchenko, André Hemelrijk, Myriam Mechita, Antonio Couto (apithérapeute)
Commisariat : Pascal Pique, Le musée de l’invisible.
Le Parvis | Centre E.Leclerc Méridien | Route de Pau | 65420 Ibos
Du mardi au samedi 11:00-13:00 et 14:00-18:30
Contact centre d’art contemporain | +33 (0)5 62 90 60 82
centredart@parvis.net | www.parvis.net