L'essaim s'est regroupé sur un arbre. Catherine « propose » aux abeilles un nouvel habitat : une ruche en bois polarisée (issue de notre rucher pilote). Les abeilles ne piquent pas : elles connaissent bien leur apicultrice. |
Sabine tape deux casseroles en fer l’une contre l’autre, régulièrement. Aussitôt, les abeilles se regroupent sur une branche d’arbuste, formant un fameux essaim en grappe. Catherine et Cédric ont l’habitude de s’occuper des ruches et des essaims et le font généralement « en civil », sans combinaison d’apiculteur, ni masque, ni gants. Mais aujourd’hui sont présents plusieurs néophytes pour qui cet essaimage est un baptême. Il est plus prudent que tout le monde se protège. Une ruche neuve en bois polarisé, sans son couvercle, contenant deux cadres remplis de miel odorant, est approchée de l’essaim. Catherine « cueille » délicatement des grappes d’abeilles et les dépose sur la ruche. Lorsque la reine est entrée dans la ruche, les autres abeilles s’y installent à sa suite. Catherine remarque qu’il s’agit d’un essaimage secondaire, c’est-à-dire que la reine est jeune. La vieille reine est déjà partie s’installer ailleurs. A quoi sert cet essaimage ? Il sert à peupler une ruche avec une reine toute jeune, saine, vigoureuse, non contaminée par le varroa et qui va pouvoir créer avec ses ouvrières, toutes jeunes elles aussi, un couvain indemne de parasites. A peine le premier essaim est installé qu’un second arrive et se forme en grappe à moins de deux mètres du premier ! |
Sabine, responsable de la relation avec les clients de Ballot-Flurin, et Manon, stagiaire, participent egalement à l'essaimage. | La reine est dans la nouvelle ruche : il n'y a plus qu'à attendre que la colonie la rejoigne. | L'essaimage est toujours un spectacle ! |
Impressionnant de voir Catherine prendre les abeilles à pleine mains !