Vincent Colliard partage avec nous sa vision écologique, ses projets : Ice Legacy et Polar Shadows, une expédition de 1000 km sans assistance dans l’Arctique prévue début février. Ambassadeur de Ballot-Flurin depuis 2018, il nous confie ce qu’il apprécie dans notre entreprise api-militante.
Pourrais-tu te présenter pour les personnes qui ne te connaissent pas ?
Vincent Colliard, j’ai 34 ans. J’ai grandi dans le Sud-ouest pas très loin de chez vous dans le Pays Basque, près des Pyrénées et de l’océan Atlantique. J’ai voulu réaliser mes rêves et essayer d’aller le plus loin que je pouvais pour combiner passion et travail. Je fais des explorations dans les milieux polaires, pas mal à ski sur des glaciers et évidemment sur l’océan Arctique.
J’ai un projet avec un norvégien, Borge Ousland, mon héros d’adolescence qui maintenant ne part plus en expédition. Ce projet s’appelle Ice Legacy : c’est la traversée des 20 plus grands glaciers de la Planète à ski afin de promouvoir l’activisme quant à l’accélération de leur fonte dans les régions polaires.
Il se veut aussi inspirant pour changer nos habitudes de consommation. À chaque fois qu’on utilise notre carte de crédit, tous les jours, nos achats génèrent des émissions carbone. Il y a déjà du carbone émis de manière naturelle dans l’atmosphère, par un volcan par exemple. Puis il y a du carbone issu de notre modèle sociétal et économique. On a beau être loin des glaciers, cela contribue à l’accélération de la fonte. La Terre est très âgée, il y a toujours eu des périodes glaciaires et de réchauffement mais depuis la 2nde Guerre Mondiale, notre modèle économique basé sur la croissance à tout prix génère énormément d’émissions. Certaines personnes pensent que cela contribue activement à l’accélération du réchauffement climatique, d’autres ne le pensent pas forcément.
Mais nous avons un but avec la traversée de ces 20 glaciers : dire que ce sont des lieux qui ont beaucoup de caractère et de personnalité, mais qu’ils sont fragiles. On peut croire qu’ils ne vont jamais disparaître mais ce n’est pas le cas. Pour le comprendre, il y a 10 ans, j’ai eu la chance de faire une expédition à la voile autour du Pôle Nord. On a navigué sur le passage au nord du continent américain qui relie le Pacifique à l’Océan Atlantique. On a mis 3 semaines pour le traverser alors qu’il y a à peine un siècle, cela a pris trois ans. On avait plus d’informations, un bateau plus performant mais la raison pour laquelle on est allé aussi vite, c’est qu’il n’avait plus de glace.
Un jour, on s’est retrouvé dans un petit détroit, le détroit de Bello, face à face avec un ours blanc. Il était sur la berge, on était sur le trimaran. Je me souviens vraiment de la manière avec laquelle l’ours nous a regardés. Je me souviens qu’à partir de ce moment-là, j’ai compris qu’un ours sans glace, c’est comme nous, sans nos supermarchés. Et c’est là que j’ai souhaité que mes aventures servent à quelque chose, qu’elles soient une petite pierre à l’édifice, une petite goutte d’eau dans l’Océan, qu’elles puissent participer à changer nos habitudes.
On vote pour un Président tous les quatre ans mais on vote pour l’environnement tous les jours chaque fois qu’on achète un bien.
Je pense que c’est important d’acheter moins mais d’acheter mieux. Au-delà de l’argent et des intérêts, c’est essentiel pour moi de collaborer avec une entreprise respectueuse de l’environnement comme la vôtre.
Catherine Flurin est très engagée dans sa démarche écologique depuis plus de 45 ans. Vous avez cet engagement en commun et ces messages qui vous tiennent à cœur pour la préservation des abeilles, des glaciers et des ours blancs.
J’ai eu la chance de rencontrer Catherine avec ma compagne Caroline et de visiter vos locaux. De savoir qu’elle a eu une vision sur l’avenir il y a trente ans de cela alors qu’on se souciait plus de la croissance que de l’environnement, c’est très inspirant.
Aujourd’hui, certaines personnes se soucient de l’environnement car c’est une opportunité pour faire de la croissance. Avec Catherine, on n’est pas dans le Greenwashing. C’est une conviction à la base de laisser une planète moins polluée et en meilleur état.
Ice Legacy est le projet qui te mobilise essentiellement. As-tu d’autres projets avec ta compagne Caroline ?
Le projet de l’archipel du Svalbard est étroitement lié à Ice Legacy. Il n’en fait pas partie directement puisqu’une partie du glacier de l’île principale, je l’ai déjà traversée avec Borge Ousland en 2014. Le projet que nous aimerions réaliser avec Caroline, c’est un projet plus ambitieux, pour la réalisation d’un film. C’est faire une traversée du Svalbard qui va démarrer début février 2021. Le fil rouge de cette expédition, c’est être sur les traces des ours blancs qui sont des témoins forts du changement climatique. Pour le lier avec l’histoire de tout à l’heure avec la rencontre avec l’ours blanc privé de glace.
Le but de cette expédition, au-delà de “se challenger” et de vivre dans un milieu qui nous plaît beaucoup, c’est aussi de témoigner de l’état des glaces au Svalbard. Un ou deux degrés d’écart à Biarritz, cela n’a pas d’impact. Mais dans les régions polaires, cela transforme la glace en eau. Pour un ours, sa banquise s’amenuise et au lieu de pouvoir marcher et chasser, il se met à nager. On aimerait témoigner de cela avec Caroline.
Cette expédition devrait durer entre un mois et demi et deux mois.
Dans ce contexte, quelles préparations Ballot-Flurin aimerais-tu emmener en expédition ?
Le Baume des Pyrénées pour les lèvres qui marche très bien dans le froid. Il est top en format minimaliste, celui-là il est toujours dans les poches de mon manteau. J’emmène aussi du Gel énergétique de la gamme sport Bee’z energy. Je l’utilise pour les expéditions mais aussi pour les entraînements. Et ensuite, sur le terrain, j’aime beaucoup emporter le Pansamiel. J’ai souvent les mains abîmées, voire entaillées et il permet une cicatrisation très rapide.
Quand tu es chez toi et que tu t’entraînes, quelles sont les préparations qui t’aident et que tu aimes utiliser ?
J’utilise des rawbars pour l’entraînement, Quand je suis chez moi et que j’ai accès à des fruits de saison, ma journée commence par un smoothie, j’y ajoute du lait d’avoine et une ampoule de gelée royale. J’aime beaucoup ces ampoules car quand je fais une cure, cela m’aide à avoir une bonne vitalité.
Également, j’utilise la Propolis en Spray sur une base assez quotidienne pour le système immunitaire. J’ai rarement des maux de gorge mais quand cela m’arrive, cela marche bien. Le dernier que j’ai utilisé c’est le Spray à la Propolis blanche. J’utilise aussi le Spray Nomade.
Quand je suis allé dans des endroits extraordinaires où on n’est pas censé vivre mais juste passer, je me suis demandé ce que j’avais dans ma trousse de secours. C’était beaucoup de produits chimiques. Je me suis dit ok, il faut que j’arrive à changer aussi parce que j’aime ces endroits, il faut aussi que j’utilise des produits qui soient sains et qui viennent de la nature. Tous ces produits comme la propolis, en la prenant, je ne suis quasiment jamais malade. Elle n’est pas totalement responsable de mon état de santé mais elle y contribue fortement. Au lieu de prendre de la vitamine C chimique, je préfère prendre des ampoules de gelée royale, de propolis. C’est important de remplacer le chimique par le naturel.
Quel est ton témoignage par rapport aux spécificités de Ballot-Flurin ?
Déjà, quand on consomme une préparation Ballot-Flurin, on ne consomme pas juste un produit bon pour soi, on soutient une entreprise très respectueuse de l’environnement. L’Apiculture DOUCE® est à l’opposé de la croissance coûte que coûte et à tout prix. Cela avait retenu mon attention. Ballot-Flurin, ce sont des valeurs qui sont fortes. Et en visitant vos locaux, j’ai eu l’impression que chaque décision que vous prenez, elle n’est pas faite pour demain mais pour dans 100 ans. Et puis les préparations sont bonnes au goût, vraiment délicieuses ! Le miel de lavande, j’en raffole particulièrement. J’ai un côté ours brun des Pyrénées qui se régale des produits de la Ruche !
Et le pollen, tu en consommes ?
Oui, je rajoute des sticks dans mon smoothie.
Je me souviens également des protections contre les ondes dans les emballages. Chez vous, il y a derrière une vision qui va très loin.
J’ai toujours eu des difficultés avec certains partenariats car je n’arrivais pas à aligner mes convictions avec celles de certaines entreprises. Je ne peux pas travailler avec des marques qui ne sont pas en phase avec mes valeurs. Je sais qu’avec vous depuis plus de deux ans, en découvrant comment vous travaillez, cela me plait. J’ai l’impression que la vision de Catherine permet d’aligner la nature et l’homme pour qu’ils ne soient qu’un seul et même être et c’est vraiment responsable.
Toi qui es explorateur polaire, qui parcours la planète et notamment les calottes glaciaires, je te propose de transmettre un message aux personnes qui vont te lire ? Un message qui vient de ton cœur, par rapport à tout ce que tu vois, ce que tu observes ?
Ballot-Flurin est profondément reliée à la nature par conviction et transmet des messages écologiques engagés.
La Nature nous a toujours beaucoup offert, à nos ancêtres, aux différentes civilisations du monde : le cabillaud et le renne en Norvège, le miel produit par les abeilles dans les Pyrénées. Peu importe la civilisation et la période. La nature a toujours été généreuse.
Par respect pour cette maison, pour cette planète bleue qui est à juste distance du Soleil, peu importe la classe professionnelle dans laquelle on se trouve, je pense qu’on a le devoir de s’y intéresser, de comprendre comment fonctionnent les écosystèmes. Et de voir que tout est question d’équilibre. Beaucoup de personnes n’ont pas la chance de pêcher leur propre poisson, de chasser leur propre renne, cela se fait beaucoup en Norvège.
Beaucoup de personnes n’auront pas la chance de visiter les régions polaires. On a tous en nous un instinct d’aventurier, de chasseur, de cueilleur. On a le devoir si on veut léguer à nos enfants une planète dans un état correct, bien que l’état actuel de la planète soit aujourd’hui très endommagé, de s’engager pour l’environnement. On doit se dire qu’on est tous responsable pour changer la donne environnementale. Sinon, on menace notre propre espèce, on se condamne nous-mêmes au final si on épuise les ressources.
» On a tous un poids, on a tous un choix à faire. Ce n’est pas se dire, c’est les autres. On est tous concerné car on est tous dans ce même bateau. Qu’on croit ou non à l’impact de l’homme sur le réchauffement de la Terre, quelle planète veut-on léguer à nos enfants ? »
Ce que j’aimerais transmettre dans cette interview, c’est qu’on a tous une part de responsabilité, qu’on ait la chance de venir d’un milieu avec des moyens ou qu’on ait peu d’accès à des ressources. Je pense que cela rejoint ce que dit Pierre Rabhi dans le mouvement du colibri qui va chercher de l’eau dans la rivière et qui dépose quelques gouttes d’eau sur un grand feu ou Mère Térésa qui disait « Un océan est formé de gouttes ». On a tous un poids, on a tous un choix à faire. Ce n’est pas se dire, c’est les autres. On est tous concerné car on est tous dans ce même bateau. Qu’on croit ou non à l’impact de l’homme sur le réchauffement de la Terre, quelle planète veut-on léguer à nos enfants ? Est-ce qu’on a envie de voir avec eux une baleine bleue nager dans son milieu naturel, un ours blanc au Svalbard, des abeilles en bonne santé dans les Pyrénées ? Il faut travailler pour cela.
C’est un très beau message. Les personnes qui vivent proches de la Nature, les scientifiques, les explorateurs qui se rendent dans des espaces où personne ne va et qui observent les changements, ont un grand rôle à jouer en tant que lanceurs d’alerte, puissants messagers. Les calottes glaciaires ont un rôle dans l’équilibre terrestre et tout ton témoignage a beaucoup de poids.
Pour vulgariser, tous les glaciers sur notre Terre, le Pôle Nord, l’Océan Arctique et ses ours blancs, l’Antarctique et le Pôle Sud avec ces pingouins, agissent comme des régulateurs de température. Pour le comprendre, c’est comme quand on a de la fièvre : on ne se sent pas bien, on est au lit. La planète, c’est un peu comme un corps humain. Si sa température augmente trop, elle n’est pas bien non plus. Tous les écosystèmes sont reliés : il n’y a aucune différence entre les régions polaires et la barrière de corail en Australie. Quand les glaciers fondent, la température s’élève, et le corail meurt et blanchit. Tout est lié et les mondes ne sont pas à part. Ils sont interdépendants les uns des autres. Il faut arriver à garder cet équilibre précieux.
C’est aussi un peu comme une Ruche où tout fonctionne en interdépendance et en lien.
Comme tu le disais en introduction, quand on achète quelque chose à Paris, cela a un impact direct sur d’autres endroits de la Planète en fonction de la façon dont le produit a été fabriqué. Plus l’humain conscientise cela et plus on peut changer nos habitudes.
C’est contre les nombreux lobbies qui sont sur la Terre. Beaucoup de solutions sont naturelles et se trouvent dans la Nature, les produits de la Ruche par exemple pour la santé en font partie. En trouvant des produits naturels issus d’entreprises responsables, je pense que cela contribue à la longévité de l’homme et de la Terre.
Ballot-Flurin est très engagée pour la réduction des déchets, diminue le plastique et fabrique le maximum de choses sur place pour éviter les kilomètres parcourus. C’est un argument qui crédibilise l’entreprise. L’impact est très réduit. Si je devais être une petite abeille travailleuse, je viendrais butiner chez vous du vrai nectar… L’abeille est vraiment le cœur battant de Ballot-Flurin.
L’épidémie de la Covid-19 est toujours préoccupante sur notre planète. Quels conseils aimerais-tu donner aux personnes, toi qui vis actuellement en Norvège?
En Norvège, on n’est pas confiné. Mais les griffes de l’hiver sont là. Et la nuit polaire : il n’y a plus de lumière. C’est comme un confinement naturel. Le jour revient au mois de janvier-février au Svalbard.
Déjà, comme en expédition, quand il y a une mauvaise tempête qui dure longtemps et qui transforme les minutes en heures, le rayon de soleil sera d’autant plus beau quand il sortira du brouillard. C’est difficile, pénible, on ne peut pas faire de projets, mais c’est comme une situation de survie basique, le but c’est d’arriver à prendre soin de soi. Faire du sport et bien manger : on est très fort quand on prend soin de soi. Se recentrer sur des activités simples. Consommer de beaux produits. Cultiver pendant ce temps-là son esprit et son corps pour passer ce cap.
Une interview de L.B. © Crédit Photographiques Vincent Colliard et Caroline Côté.
Vous pouvez suivre sur nos réseaux sociaux l’expédition Polar Shadows de Vincent Colliard et Caroline Côté qui a commencé le 2 février 2021…